Pour discuter sans juger
Projet
Ouvrir la discussion et réfléchir ensemble pour mieux lutter contre les discriminations
Les discriminations : un problème encore présent
Même si les avancées en matière d'égalité, d'inclusion, de respect sont nettes, notre société a encore des progrès à faire pour lutter contre les discriminations. Dans le monde du travail, à l'école, dans la rue, des situations de discrimination persistent et notre projet consiste à lutter, à notre échelle, pour un monde plus ouvert et tolérant.
Agir auprès des jeunes
(collégien.nes et lycéen.nes principalement)
C'est surtout auprès de la jeune génération que nous souhaitons agir. C'est auprès d'eux que la lutte nous parait la plus utile puisqu'ils constituent les citoyens de demain. De plus notre équipe étant constituée d'étudiants, nous nous sentons à même de créer du lien avec les jeunes, d'avoir de l'impact sur eux puisque nous leur ressemblons.
L'importance de l'échange
Notre objectif est d'amener les jeunes à réfléchir sur la problématique de les discriminations à travers un dialogue constructif. Pour nous il est important d'éviter une approche trop frontale, dans laquelle on se positionnerait comme détenteur d'une vérité à imposer aux jeunes. C'est pourquoi notre atelier est avant tout pensé comme un temps d'échange et d'expérience.
Équipe
Six étudiant.es, des parcours différents, même objectif
Juliette Arial
L3 Lettres modernes à Paris Sorbonne
Travailler avec les jeunes est une activité qui me plait et me motive. J'ai déjà été animatrice dans plusieurs colo et centres de loisirs et me destine à devenir enseignante. Ce projet c'est pour moi l'occasion de parler avec cette jeunesse d'un problème qui nous concerne tous: celui des discriminations. J'ai envie de réfléchir avec des jeunes sur ce problème en leur offrant un espace où ils puissent s'exprimer et les aider à trouver des solutions à ce problème pour pouvoir bâtir un monde meilleur.
Bérénice Biliez
M1 - Conception et direction de projets culturels. Paris 3
A travers ce projet autour des questions de discriminations, je souhaite contribuer au changement de mentalités, qui perdurent encore aujourd'hui. Le partage, la transmission, l'écoute et la bienveillance sont des facteurs clés qui devront être appliqués afin de transmettre notre message : La tolérance.
Juliette Capitaine
Sciences Po Paris - 2ème année
Proche des milieux militants, j'adhère au concept d'intersectionnalité et d'inclusivité : je crois en une approche globale des discriminations, et je pense qu'il revient à chacun.e de prendre conscience des mécanismes d'oppressions qui régissent la société afin d'adopter un comportement safe pour tous.tes.
Annis Rahal
ESTP Paris - 2ème année
Nelson Mandela a dit : « l’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde. »
Il a raison, l’éducation représente une base de vie importante qui s’ancre chez l’enfant dès son plus jeune âge.L’un des maux de notre société est la discrimination. Ainsi j’aimerais avec ce projet sensibiliser la jeunesse, être à leur écoute pour partager ensemble un sentiment de tolérance.
Fanny Erba
L1 - Histoire des Arts et Archéologie. Paris 1
Est-ce ce que j'ai déjà discriminé quelqu'un ? Certainement. Mais je ne veux plus transmettre, inconsciemment, ce genre de message. Il faut un mouvement de fond. Une vague. Former une nouvelle génération. Abattre des comportements. Je veux faire part de mon expérience auprès de ces jeunes et leur montrer que la discrimination n'est pas une fatalité.
Zina Preasca
M1 - Economie, Risques et Environnement. Paris 1
À travers ce projet, j'aimerais observer comment sont perçues les discriminations par les jeunes. Ont-ils la même vision que moi à ce sujet? Subissent-ils les discriminations que je connais ou d'autres? Ou discriminent-ils sans se rendre compte?
Autrement dit, apprendre d'eux et essayer de leur communiquer l'importance d'une ouverture d'esprit.
Concept
Un atelier de groupe de 2h dans des écoles ou des associations
Première partie : mieux définir les discriminations
En parler pour mieux comprendre le phénomène
- Recueillir la définition des discriminations de chacun des jeunes.
- Essayer de définir ensemble les discriminations.
- Partager et confronter nos expériences personnelles.
Deuxième partie : atelier check tes privilèges
Se positionner dans l'espace social pour se représenter l'impact des privilèges
Cette partie est basée sur un atelier déjà réalisé dans certaines associations qui luttent contre les discriminations, en voici les différentes étapes:
- On explique aux participant.es ce qu'est un "privilège" et en quoi cette notion est reliée à celle de "discrimination"
- Les participant.es se mettent en ligne contre un mur. Tout le monde ferme les yeux, pour ne forcer personne à révéler des informations personnelles.
- L'organisateur.ice pose les questions et les participant.es vont avancer ou rester sur plac een fonction de leur réponse à ces questions
- Une fois le questionnaire terminé, on demande aux participant.es d'ouvrir les yeux puis on leur laisse quelques minutes pour visualiser le résultat final dans l'espace.
Un exemple de la mise en place de cette atelier par la chaine BuzzFeed.
Troisième partie : retour d'expériences
Partager ses ressentis pour un apprentissage collectif
- On recueille les ressentis sur la démarche du jeu précédemment mis en place.
- On discute ensemble de nos expériences personnelles pour essayer de trouver des solutions au problèmes des discriminations
- On finit l'atelier sur le visionnage de vidéos qui abordent avec humour le problème des discriminations
Actions
Menées et à venir
Atelier à la maison Frateli
Une première expérience constructive
Notre premier atelier a été mené au sein des membres de Frateli. L'objectif était de tester notre atelier dans un environnement bienveillant, pouvoir recueillir des feedbacks constructifs afin d'améliorer notre action avant d'intervenir auprès de collégien.nes et lycéen.nes.
Intervention dans une classe de 4ème
Le coeur du projet
Malgré les difficultés pour trouver un partenaire et s'adapter aux contraintes administratives de l'éducation nationale, nous sommes parvenu(e)s à trouver une professeure enthousiaste qui accepte de nous accueillir dans son collège. Nous allons mener notre atelier avec une classe de 4ème en juin.
Processus de réalisation
Un groupe hétéroclite
Quand la différence fait la force
Un des avantages de notre groupe a été notre diversité, à nous six nous avons tous différents vécus et différentes opinions sur la question des discriminations. Cela nous a permis d'introduire du débat au sein même de notre groupe et d'avoir donc une approche très ouverte et représentative de tous les points de vue sur la question.
Une coordination difficile
Des membres motivés mais pas toujours disponibles
Une des difficultés que nous avons rencontré durant cette année a été de nous organiser et de monter un projet tous ensembles en arrivant à coordonner nos emplois du temps.
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